Puisqu'il est beaucoup question des roms dans l'actualité, je vais apporter mon point de vue. A vélizy quelques dizaines de caravanes ont pris place sur le parterre sur lequel se préparent les travaux du tramway.
Ils décapsulent les bornes d'eau destinées à la lutte contre l'incendie et se servent selon leurs besoins.
J'ai remarqué que les caravanes sont souvent estampillées "grand luxe". Les voitures sont des Mercedes 4x4 de facture récente.
L'autre jour une Ferrari rouge flambant neuf monte sur le parterre pour se garer avec les autres. Depuis elle est recouverte d'une bâche et se trouve au milieu du camp.
Je vais sortir du discours politiquement correct. Seules des activités de truands rapportent assez d'argent pour parader avec de telles voitures.
Si des truands qui ont des Ferrari et des Mercedes peuvent tirer de l'eau sans payer de facture et s'installer sur des emplacement interdits au milieu de chantiers en toute impunité, il ne faut pas s'étonner si les gens du voyage n'ont pas bonne presse.
Vive la liberté, et vive la loi.
jeudi 22 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
mon oeil
Est ce que voir l'organe de la vue, c'est à dire étudier la vue avec la vue, nous apprend tout ?
Regarder un oeil, un cristallin, une rétine au microscope ou bien au scanner peut-il nous renseigner sur l'image transmise au cerveau.
Bref ces couleurs, ces distances, ces formes, ces éclats que je vois, l'étude des organes ne peut guère en faire ressortir l'essence.
Est ce que penser l'organe de la pensée, peut nous donner une idée de ce qui construit une idée, un raisonnement ?
J'ai bien peur que non.
Regarder un oeil, un cristallin, une rétine au microscope ou bien au scanner peut-il nous renseigner sur l'image transmise au cerveau.
Bref ces couleurs, ces distances, ces formes, ces éclats que je vois, l'étude des organes ne peut guère en faire ressortir l'essence.
Est ce que penser l'organe de la pensée, peut nous donner une idée de ce qui construit une idée, un raisonnement ?
J'ai bien peur que non.
samedi 3 juillet 2010
messe

Qu'il y a t-il de commun entre chanter dans une chorale, suivre une messe, regarder un match de football,assister à un concert de rock, danser, marcher au pas dans un défilé militaire ? Les hommes adorent se noyer dans le collectif, il préfèrent plus que tout l'activité commune.
Même lorsqu'ils pensent agir seuls : je jardine tout seul dans mon bout de terrain... et bien des centaines d'autres jardinent au même moment.
pensée unique
Les pensées émanant du cerveau et chaque cerveau étant unique, il serait naturel d'en conclure que chacune s'affirme originale. Or même émises individuellement, de nombreuses pensées se révèlent communes, sinon à toute l'espèce humaine, au moins à des groupes plus ou moins importants d'individus.
En premier lieu l'outil qui supporte ces pensées est partagé : la langue, expression des idées , qui forge de surcroît un découpage et une vision du monde.
En second lieu la vie en société et la culture d'un groupe impose à ceux qui la partage, un mode de vie, un mode de pensée.
Enfin le substrat instinctif de l'espèce initie également des réflexions communes.
Donc quand je réfléchi ce n'est pas uniquement en tant qu'individu mais comme membre d'un groupe, d'une espèce, d'une culture. Le cheminement causal de mes pensées, même lorsque cela n'apparait pas consciemment, incorpore cette appartenance à la société des hommes.
Définir le monde comme une représentation semble donc inexact : le monde pour l'espèce humaine est constitué de milliards de représentations, chaque individu apportant une part d'unicité à cette vision globale du monde, et partageant une autre part avec l'ensemble de ses semblables.
En premier lieu l'outil qui supporte ces pensées est partagé : la langue, expression des idées , qui forge de surcroît un découpage et une vision du monde.
En second lieu la vie en société et la culture d'un groupe impose à ceux qui la partage, un mode de vie, un mode de pensée.
Enfin le substrat instinctif de l'espèce initie également des réflexions communes.
Donc quand je réfléchi ce n'est pas uniquement en tant qu'individu mais comme membre d'un groupe, d'une espèce, d'une culture. Le cheminement causal de mes pensées, même lorsque cela n'apparait pas consciemment, incorpore cette appartenance à la société des hommes.
Définir le monde comme une représentation semble donc inexact : le monde pour l'espèce humaine est constitué de milliards de représentations, chaque individu apportant une part d'unicité à cette vision globale du monde, et partageant une autre part avec l'ensemble de ses semblables.
jeudi 1 juillet 2010
deux représentations
Tout phénomène est perçu différemment par deux sujets. Deux personnes qui regardent un vélo passer, chacun d'un côté de la rue, témoigneront de détails différents.
Plus encore le même phénomène peut être perçu de plusieurs manières par un même sujet, une première fois dans la simultanéité, puis les fois suivantes par une re-mémorisation sur laquelle s'applique un raisonnement: il allait vite, j'ai le même vélo, etc...
Ce crible peut être appliqué de nouveau à l'infini, un peu comme un corps sur lequel on pratique une radiographie, puis une IRM, puis un scanner, chaque vue offrant une représentation différente d'une même réalité.
Ainsi si l'objet scruté est une pensée. Elle peut être analysée comme l'effet d'une cause, ou expliquée logiquement. Elle peut également être observée comme un flux chimique et électrique dans un cerveau, un ensemble de molécule dont les électrons s'agitent, bref comme de la matière en évolution.
Plus encore le même phénomène peut être perçu de plusieurs manières par un même sujet, une première fois dans la simultanéité, puis les fois suivantes par une re-mémorisation sur laquelle s'applique un raisonnement: il allait vite, j'ai le même vélo, etc...
Ce crible peut être appliqué de nouveau à l'infini, un peu comme un corps sur lequel on pratique une radiographie, puis une IRM, puis un scanner, chaque vue offrant une représentation différente d'une même réalité.
Ainsi si l'objet scruté est une pensée. Elle peut être analysée comme l'effet d'une cause, ou expliquée logiquement. Elle peut également être observée comme un flux chimique et électrique dans un cerveau, un ensemble de molécule dont les électrons s'agitent, bref comme de la matière en évolution.
vendredi 25 juin 2010
Schopenhauer
Je viens de lire Essai sur le libre arbitre. J'y ai trouvé les réponses aux questions que je me posais dans http://billetgratuit.blogspot.com/2008/11/crationnisme.html ...
samedi 19 juin 2010
monter plus haut
La croissante des plantes ou de tout organisme vivant, comme l'a montré Darwin, se déroule dans une lutte acharnée pour la vie. En ressortent vainqueurs ceux qui ont montré la meilleure adaptation à leur environnement.
Malgré les Lumières, les droits de l'homme, la démocratie, tous les politiques n'ont que le mot croissance à la bouche. Croissance signifie compétition, combat, élimination, et épuisement des resources.
Malgré les Lumières, les droits de l'homme, la démocratie, tous les politiques n'ont que le mot croissance à la bouche. Croissance signifie compétition, combat, élimination, et épuisement des resources.
lundi 31 mai 2010
Ecotsunémie
Tout se trouve identique à chaque jour, habituel. Quelles innocentes vaguelettes, chacun vaque à son occupation tranquille du moment.
Puis soudainement le sensationnel mur d'eau de plusieurs mètres de hauteur écrase de sa toute puissance le rivage et tout être vivant. Sa course continue à l'intérieur des terres, broyant vies et constructions.
Quelquepart, loin de là, à des milliers de kilomètres,un tremblement de terre lui a donné naissance et initié l'onde meurtrière.
Aucune victime n'est responsable, tous sont innocents. Le phénomène a pris corps à leur insu. Ils sont morts sans comprendre ce qui venait d'arriver.
Les crises économiques offrent un parallèle frappant avec les catastrophes naturelles. L'onde de choc se déploie lentement et impitoyablement sur plusieurs continents sans que les pauvres de la terre appréhendent quoique ce soit des froids mécanismes économiques qui les pressurent.
Puis soudainement le sensationnel mur d'eau de plusieurs mètres de hauteur écrase de sa toute puissance le rivage et tout être vivant. Sa course continue à l'intérieur des terres, broyant vies et constructions.
Quelquepart, loin de là, à des milliers de kilomètres,un tremblement de terre lui a donné naissance et initié l'onde meurtrière.
Aucune victime n'est responsable, tous sont innocents. Le phénomène a pris corps à leur insu. Ils sont morts sans comprendre ce qui venait d'arriver.
Les crises économiques offrent un parallèle frappant avec les catastrophes naturelles. L'onde de choc se déploie lentement et impitoyablement sur plusieurs continents sans que les pauvres de la terre appréhendent quoique ce soit des froids mécanismes économiques qui les pressurent.
mardi 18 mai 2010
nano turbine
Pourquoi ne pourrait on pas utiliser la force de gravité de l'eau de pluie dans les gouttières pour créer de l'électricité ?
songe et mensonge
Rêver, n'est ce pas aussi se mentir ? tout déni de réalité n'apparait-t-il pas comme un mensonge à soi-même ?
Encore faut-il différencier le rêve produit lors du sommeil paradoxal de la simple rêverie qui arrive en conscience.
L'un constitue un besoin physiologique, au même titre que la respiration, l'autre est guidé par la volonté et se construit en conscience: je rêve qu'une femme m'aime, qui par ailleurs m'ignore, où que je marque un but en coupe du monde de football, alors que je ne pratique jamais ce sport.
Je peux stopper ou prolonger cette rêverie selon mon désir.
Pourtant je sais que celà n'existe pas où ne peux pas exister. C'est un mensonge délibéré que je m'inflige, une tromperie volontaire.
L'esprit se nourrit de fadaises qu'il invente, de jour, comme de nuit.
On dit d'ailleurs : "il ment comme il respire".
Encore faut-il différencier le rêve produit lors du sommeil paradoxal de la simple rêverie qui arrive en conscience.
L'un constitue un besoin physiologique, au même titre que la respiration, l'autre est guidé par la volonté et se construit en conscience: je rêve qu'une femme m'aime, qui par ailleurs m'ignore, où que je marque un but en coupe du monde de football, alors que je ne pratique jamais ce sport.
Je peux stopper ou prolonger cette rêverie selon mon désir.
Pourtant je sais que celà n'existe pas où ne peux pas exister. C'est un mensonge délibéré que je m'inflige, une tromperie volontaire.
L'esprit se nourrit de fadaises qu'il invente, de jour, comme de nuit.
On dit d'ailleurs : "il ment comme il respire".
dimanche 9 mai 2010
La france en faillite
"Je suis à la tête d'un Etat en situation de faillite" disait François Fillon en 2007.
La dette se situait alors à 60% du PIB. Elle atteindra 84% en 2010, puis 100% en 2013, autant dire que le pays vivra alors totalement à crédit, y compris pour rembourser sa dette.
En 1978 elle se montait à 21%.
Ce ne sont que des chiffres et tant que les agences de notation n'avaient pas réagi, tout cela restait abstrait. Les politiques, par manque de courage ont continué à accepter d'augmenter le gouffre.
Puis la Grèce ... Il est humain de vouloir casser le thermomètre pour ignorer la fièvre, et de s'en prendre à Moody ou Standards & Poor, mais le principe de plaisir cède le pas à la réalité, ce que nous rappelle les notes dégradées à juste titre.
Donc nous allons entrer dans une seconde récession, les états vont augmenter les impôts, les taux d'intérêt vont monter, les entreprises auront moins de commandes et des difficultés pour emprunter.
On a reproché aux agences les trop bonnes notes distribuées lors de la crise des subprimes, on leur reproche aujourd'hui d'avoir écouté les conseils.
La dette se situait alors à 60% du PIB. Elle atteindra 84% en 2010, puis 100% en 2013, autant dire que le pays vivra alors totalement à crédit, y compris pour rembourser sa dette.
En 1978 elle se montait à 21%.
Ce ne sont que des chiffres et tant que les agences de notation n'avaient pas réagi, tout cela restait abstrait. Les politiques, par manque de courage ont continué à accepter d'augmenter le gouffre.
Puis la Grèce ... Il est humain de vouloir casser le thermomètre pour ignorer la fièvre, et de s'en prendre à Moody ou Standards & Poor, mais le principe de plaisir cède le pas à la réalité, ce que nous rappelle les notes dégradées à juste titre.
Donc nous allons entrer dans une seconde récession, les états vont augmenter les impôts, les taux d'intérêt vont monter, les entreprises auront moins de commandes et des difficultés pour emprunter.
On a reproché aux agences les trop bonnes notes distribuées lors de la crise des subprimes, on leur reproche aujourd'hui d'avoir écouté les conseils.
jeudi 6 mai 2010
plats de nouilles
Les banques françaises sont les plus engagées en Grèce avec des créances de 53 milliards d'euros. La BNP à elle seule totalise 5 milliards exposés.
Son bénéfice trimestriel est de 2,28 milliards d'euros, sur la même tendance le bénéfice annuel serait donc d'environ 9 milliards.
Si la Grèce faisait défaut et ne remboursait pas la BNP, son bénéfice ne serait plus que de 9-5 = 4 milliards, une misère.
Au lieu de cela, l'état français va emprunter sur les marchés, prenons pour hypothèse à la BNP, à 3% un montant de 3.9 milliards en 2010.
Puis il va prêter cet argent à la Grèce à 5% .
Donc la BNP est quasi assurée de voir la Grèce rembourser les 5 milliards de dette,en partie avec les 3,9 milliards qu'elle lui prête en 2010, de plus, dans cette hypothèse, elle va gagner 3% d'intérêt sur l'emprunt de l'état français. L'état français,pour sa part, va percevoir le différentiel c'est à dire 2%.
Résultat la Grèce rembourse une partie de sa dette en empruntant (!) et en enrichissant l'état français (magnanime...) et la BNP.
Franchement je préfèrerait que la Grèce fasse défaut et que la BNP encaisse ses pertes ( tout en faisant des bénéfices), après tout il y a des risques à prêter....
Son bénéfice trimestriel est de 2,28 milliards d'euros, sur la même tendance le bénéfice annuel serait donc d'environ 9 milliards.
Si la Grèce faisait défaut et ne remboursait pas la BNP, son bénéfice ne serait plus que de 9-5 = 4 milliards, une misère.
Au lieu de cela, l'état français va emprunter sur les marchés, prenons pour hypothèse à la BNP, à 3% un montant de 3.9 milliards en 2010.
Puis il va prêter cet argent à la Grèce à 5% .
Donc la BNP est quasi assurée de voir la Grèce rembourser les 5 milliards de dette,en partie avec les 3,9 milliards qu'elle lui prête en 2010, de plus, dans cette hypothèse, elle va gagner 3% d'intérêt sur l'emprunt de l'état français. L'état français,pour sa part, va percevoir le différentiel c'est à dire 2%.
Résultat la Grèce rembourse une partie de sa dette en empruntant (!) et en enrichissant l'état français (magnanime...) et la BNP.
Franchement je préfèrerait que la Grèce fasse défaut et que la BNP encaisse ses pertes ( tout en faisant des bénéfices), après tout il y a des risques à prêter....
dimanche 28 mars 2010
climato-sceptique
Bravo le néologisme ! sceptique ou non le climat existe ... mais là n'est pas le débat.
La majorité des gens ne peuvent que suivre les experts dans cette affaire.
La planète se réchauffe-t-elle dangereusement à cause des gaz à effets de serre dont l'origine serait l'activité humaine ?
Comment le saurais je ? Un groupe de plusieurs centaines de spécialistes du climat ( le GIEC) dit oui, d'autres , moins spécialistes du climat ( Claude Allègre, Christian Gérondeau, Vincent Courtillot ...) disent non.
Ces derniers portent une lourde responsabilité. Affirmer que Kyoto, Copenhague étaient inutiles, qu'il faut laisser le développement économique suivre sa route comme avant, implique, en cas d'erreur, une tragédie à venir pour la planète, celle qu'a décrite le GIEC, migration des populations, impact sur la biodiversité, les maladies, les catastrophes naturelles, etc...
A l'inverse, si le GIEC se trompe, prendre des mesures pour limiter les rejets de CO2 et de méthane ne peut impliquer aucune tragédie planétaire, on assiste même à une prise de conscience généralisée sur la situation des ressources terrestres, la pollution et la biodiversité. Copenhague peut même apparaitre historiquement comme les prémisses d'un gouvernement mondial du partage des ressources.
Donc même si je ne puis prendre position scientifiquement pour l'un ou l'autre des deux camps, au moins suis je enclin à rejoindre ceux qui présentent le risque minimal.
La majorité des gens ne peuvent que suivre les experts dans cette affaire.
La planète se réchauffe-t-elle dangereusement à cause des gaz à effets de serre dont l'origine serait l'activité humaine ?
Comment le saurais je ? Un groupe de plusieurs centaines de spécialistes du climat ( le GIEC) dit oui, d'autres , moins spécialistes du climat ( Claude Allègre, Christian Gérondeau, Vincent Courtillot ...) disent non.
Ces derniers portent une lourde responsabilité. Affirmer que Kyoto, Copenhague étaient inutiles, qu'il faut laisser le développement économique suivre sa route comme avant, implique, en cas d'erreur, une tragédie à venir pour la planète, celle qu'a décrite le GIEC, migration des populations, impact sur la biodiversité, les maladies, les catastrophes naturelles, etc...
A l'inverse, si le GIEC se trompe, prendre des mesures pour limiter les rejets de CO2 et de méthane ne peut impliquer aucune tragédie planétaire, on assiste même à une prise de conscience généralisée sur la situation des ressources terrestres, la pollution et la biodiversité. Copenhague peut même apparaitre historiquement comme les prémisses d'un gouvernement mondial du partage des ressources.
Donc même si je ne puis prendre position scientifiquement pour l'un ou l'autre des deux camps, au moins suis je enclin à rejoindre ceux qui présentent le risque minimal.
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