jeudi 26 février 2009

marché agricole

La crise a mis à mal le modèle ultralibéral, le marché a besoin d'une régulation et d'une transparence qui soit renforcée par les états, sur le plan international.
Cette idée de plus en plus consensuelle s'applique aujourd'hui non pas au marché dans son ensemble mais à la sphère financière : crédits, produits dérivés, actions, paradis fiscaux.
Concernant les questions halieutiques et agricoles , le marché et la démographie nous conduisent vers l'épuisement des ressources: espèces sous le seuil de renouvellement, terres qui s'épuisent, eau qui vient à manquer .
Tant que les pêcheurs pourront capturer du poisson et en tirer bénéfice, ils le feront, et de plus en plus , aidés par la technologie.
Tant que les céréaliers pourront augmenter les rendements et en tirer bénéfice, il répandront des engrais, détourneront des rivières, épuisant les sols.
La PAC permet aux agriculteurs français de maintenir des prix bas, qui étouffent les productions du Sud. Non seulement la production dans le futur risque d'être inadaptée à la demande, elle est aussi mal répartie géographiquement à cause des subventions.
Ici également une gouvernance mondiale doit être mise en place pour éviter une distorsion fatale entre une demande et une production trop forte des humains et une planète qui ne peut donner que ce qu'elle a.
N'attendons pas la crise agricole mondiale ...

mardi 24 février 2009

Auto-mobile

Au volant de mon automobile, mon attention s'évapore parfois, l'obéissante mécanique devient alors un prolongement de moi même. Aussi aisément que mes jambes ou mes bras, elle répercute ma volonté. Elle n'est plus voiture, je ne suis plus humain, nous formons un tout, mobile.
La vitesse compose une qualité supplémentaire de mon être, ce feulement de pneu identifie mon déplacement, mon cerveau s'est approprié cette nouvelle enveloppe corporelle.
Je suis auto mobile, sans autre moyen que ma volonté discrète mon nouveau corps se déplace en toute autonomie.

jeudi 5 février 2009

Du sens


Parfois je me dis que tous les malheurs du monde viennent de la quête de sens.
Tout expliquer, tout fonder, font le malheur du genre humain.
Je parle ici des questions comme pourquoi suis-je sur Terre, qu'est ce que la mort, comment aborder l'infini.
Pas celle du genre pourquoi les gens boivent de la bière ou se mettent les doigts dans le nez, ou pourquoi Nicolas Sarkozy s'occupe des histoires de fosses septiques.
Ayons l'humilité d'imaginer que notre intelligence ne peut tout appréhender de ce monde, ni nos sens d'ailleurs.
Je rêve d'un état supérieur de conscience où les choses sont. Simplement.