Au volant de mon automobile, mon attention s'évapore parfois, l'obéissante mécanique devient alors un prolongement de moi même. Aussi aisément que mes jambes ou mes bras, elle répercute ma volonté. Elle n'est plus voiture, je ne suis plus humain, nous formons un tout, mobile.
La vitesse compose une qualité supplémentaire de mon être, ce feulement de pneu identifie mon déplacement, mon cerveau s'est approprié cette nouvelle enveloppe corporelle.
Je suis auto mobile, sans autre moyen que ma volonté discrète mon nouveau corps se déplace en toute autonomie.
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