lundi 28 janvier 2008

Comment s'arrêter ?

La machine infernale continue sa route effrénée.
Avoir un emploi reste le seul moyen pour garantir une vie décente : le logement, l'accès aux soins, à la culture, à l'éducation des enfants.
La création d'emplois s'avère directement liée à la croissance, qui nous inonde d'objets inutiles, de publicités omniprésentes et décervelantes.
Cette croissance là rend nos vies terriblement creuses et solitaires.
Nous ne sommes plus que des consommateurs compulsifs .
Comment faire croître l'art ? la solidarité ? l'intelligence ? la poésie ? l'humanité ?
Comment en sortir ?

samedi 26 janvier 2008

En complément du rapport Attali


Croissance plus :Jeter plus pour produire plus.
Si chaque français jetait plus: télévision, réfrigérateur, ordinateur, vêtements etc. la consommation s'en trouverait ragaillardie, la production également par voie de conséquence, donc la croissance et l'emploi.
Les biens de consommations devront désormais être conçus pour durer le moins possible, voilà une des conditions pour la croissance retrouvée.
Enseigner à jeter aux enfants dans les écoles en constitue une autre, il faut également les encourager à casser leurs jouets, afin que les parents renouvellent plus vite les stocks. Encore récemment, Smoby a déposé son bilan, les parents en portent une lourde responsabilité.
Les ménages doivent avoir la possibilité d'acquérir un bien immobilier, les banques doivent accompagner ce mouvement y compris pour les plus pauvres. Accorder les prêts quelquesoit les situations financières devient une oeuvre de salubrité économique qui permettra de relancer le secteur du bâtiment. Les Etats unis donnent l'exemple dans ce domaine. Pourquoi la France traîne-t-elle ?
Pourquoi réduire les dépenses de santé ? une société qui se soigne va bien. Les dépenses de santé permettent aux industriels de la pharmacie et et professionnels du secteur de s'assurer une croissance bénéfique. Jeter les médicaments si la boîte n'est pas terminée est une attitude responsable qui aide le secteur à croître.
La croissance doit devenir notre nouvelle religion, notre idée fixe collective, notre leit-motiv.
Toute notre énergie doit tendre vers l'objectif ultime : Jeter pour croître.

mercredi 16 janvier 2008

train de vie


A chaque rappel de la dette de l'état, en gardant bien à l'esprit ses funestes conséquences sur la vie des français livrée à la libéralisation sauvage je me pose la même question.
Comment arrive-t-on à admettre au niveau de l'état un budget en déficit qu'on ne tolérerait jamais pour le budget familial ?
Tous les ménages réduisent leurs dépenses en accord avec leur compte en banque.
Consacrer une part si importante du budget de l'état à rembourser les intérêts de la dette est absurde.
Une réduction du train de vie de l'état ne devrait que remporter l'adhésion du plus grand nombre.
Réduire le nombre d'enseignants ? de militaires ? Non, certaines fonctions de l'état, l'enseignement, la défense, ne peuvent être amputées sans danger pour la société toute entière.
Dégraissons les administrations centrales pléthoriques.
Pourquoi ne pas réduire les dépenses de génie civil? ou les dépenses de fonctionnement des administrations publiques?
La conquête spaciale ne m'apparait non plus pas comme une priorité pour un pays endetté.
Les travaux routiers, les constructions de bâtiments engloutissent des sommes faramineuses. Pourquoi ne pas reporter certains grands travaux comme les équipements collectifs , autoroutes , stades de prestiges ?
Parce que l'état est un acteur économique d'importance: toute velléité d'annulation de travaux se traduirait par du chômage pour les entreprises impliquées. Aucun politique ne veut prendre ce risque.
Nous sommes donc liés par la peur d'assumer la réalité, plus nous attendons, plus les conséquences seront importantes.

Pourquoi ne pas assumer le fait que la france vit au dessus de ses moyens ? la fuite en avant est la pire des options.
Plus l'état est endetté plus sa marge de manoeuvre pour influer sur l'économie est réduite, plus le service aux citoyens se détériore.
La déconnection entre l'état est les citoyens est telle, que ce déficit apparait comme virtuel, sans importance pour la vie de chacun. Au contraire il importe pour la vie de tous.
Bayrou a raison : il faut interdire dans la constitution la présentation d'un budget d'état déficitaire.

samedi 12 janvier 2008

Ne plus travailler à gagner plus

Comment est né le travail salarié? Un peu comme la monnaie il constitue un objet transitionnel. Tant qu'on savait soi-même combler ses besoins, nul besoin d'aller travailler pour quelqu'un d'autre. Lorsqu'un manque apparaissait, on aidait l'autre à réduire son propre manque, récoltant en échange soit une rétribution, soit une aide réciproque.
Donc le travail salarié trouve son origine dans le manque matériel.
Regardons nos vies.
De quoi manquons nous matériellement parlant ? De logements pour les plus démunis... Mais reconnaissons qu'hormis ce manque véritable pour une catégorie de rejetés et laissés pour compte, nos sociétés occidentales se caractérisent par une saturation de bien matériels d'une part et par une crise du travail d'autre part.
Ce gavage matériel - ne sont pas rares les familles possedant deux télés, deux voitures etc.- devrait entraîner tout naturellement un besoin moindre du travail.
D'un côté du chômage et des exclus, de l'autre une société d'abondance dans laquelle le travail devrait logiquement décroître.
La politique au sens noble, qui organise la cité et veille au bien des peuples, devrait prendre pour tâche de réduire cette opposition.
Le bonheur des peuples se mesure aujourd'hui à l'aune de leur consommation. Aussi justifié que puisse-t-être cette jauge lorsqu'on manque de tout, elle masque notre indigestion, et devient le flambeau universel du discours politique : croissance, croissance, croissance.
Trois fois non. Le bonheur et l'ordre mondial ne résident pas dans la croissance et la consommation du monde occidental.
Alors que les frontières paraissaient floues entre gauche et droite lors des présidentielles, jamais ne m'est apparu plus forte différence entre deux modèles de société.
D'un coté travailler plus pour gagner plus , slogan qui conforte l'idée de croissance infinie, porte aux nues les biens matériels, et sacralise l'argent comme but ultime de la vie.
De l'autre la diminution du temps de travail et une meilleure répartion de ce même travail et des biens en général. Ce temps libéré permet de porter plus d'attention à sa famille, aux autres , à soi-même, et laisse une place au spirituel.
D'autres slogans que j'aurais aimé entendre d'un président : Etudier plus pour connaitre plus. Réfléchir plus pour organiser mieux. Travailler moins pour aimer mieux. Consommer moins pour jeter moins...

Vive les 35h !

vendredi 4 janvier 2008

Balayette

Vous savez lorsque vous poussez dans la petite pelle le tas de poussière avec la balayette, le dernier petit monticule est le plus dur, presque irréductible. Tourner pelle et balayette à 90 degrés par rapport à cette ligne résistante permet de réduire encore l'ennemi ( le tas).
Mais il en restera toujours un soupçon.
Le monde est loin d'être parfait et c'est tant mieux.

jeudi 3 janvier 2008

Ondes

Les ondes nous inondent. Cercles, sinusoïdes, ellipses nous encerclent. Ondes lumineuses, radio, UHF, VHF, derechef envahissent notre quotidien.
Télévisions, radios, ordinateurs ou routeurs wifi, téléphones cellulaires, téléphones fixes sans fil, navires de plaisance, voitures GPS ou Cb, recoivent ou émettent des ondes qui bombardent constamment les pauvres bipèdes, démunis d'antennes, qui les côtoient.
Les études réalisées jusqu'ici sont parcellaires. Commence t -on juste à évoquer l'idée que le wifi et les téléphones portables pourraient être nocifs à haute exposition.
Continuons d'admettre inoffensifs ces signaux jusqu'à preuve du contraire.
Nombreux sont les rêveurs qui ont cru le cerveau capable de télépathie. Penser très fort pour qu'on soit entendu est une tentative vaine mais universellement répandue. La frustration de ne point obtenir cet accord parfait aide sans doute les chercheurs à imaginer tous ces appareils communicants dont seule la télé patit.