mercredi 16 janvier 2008

train de vie


A chaque rappel de la dette de l'état, en gardant bien à l'esprit ses funestes conséquences sur la vie des français livrée à la libéralisation sauvage je me pose la même question.
Comment arrive-t-on à admettre au niveau de l'état un budget en déficit qu'on ne tolérerait jamais pour le budget familial ?
Tous les ménages réduisent leurs dépenses en accord avec leur compte en banque.
Consacrer une part si importante du budget de l'état à rembourser les intérêts de la dette est absurde.
Une réduction du train de vie de l'état ne devrait que remporter l'adhésion du plus grand nombre.
Réduire le nombre d'enseignants ? de militaires ? Non, certaines fonctions de l'état, l'enseignement, la défense, ne peuvent être amputées sans danger pour la société toute entière.
Dégraissons les administrations centrales pléthoriques.
Pourquoi ne pas réduire les dépenses de génie civil? ou les dépenses de fonctionnement des administrations publiques?
La conquête spaciale ne m'apparait non plus pas comme une priorité pour un pays endetté.
Les travaux routiers, les constructions de bâtiments engloutissent des sommes faramineuses. Pourquoi ne pas reporter certains grands travaux comme les équipements collectifs , autoroutes , stades de prestiges ?
Parce que l'état est un acteur économique d'importance: toute velléité d'annulation de travaux se traduirait par du chômage pour les entreprises impliquées. Aucun politique ne veut prendre ce risque.
Nous sommes donc liés par la peur d'assumer la réalité, plus nous attendons, plus les conséquences seront importantes.

Pourquoi ne pas assumer le fait que la france vit au dessus de ses moyens ? la fuite en avant est la pire des options.
Plus l'état est endetté plus sa marge de manoeuvre pour influer sur l'économie est réduite, plus le service aux citoyens se détériore.
La déconnection entre l'état est les citoyens est telle, que ce déficit apparait comme virtuel, sans importance pour la vie de chacun. Au contraire il importe pour la vie de tous.
Bayrou a raison : il faut interdire dans la constitution la présentation d'un budget d'état déficitaire.

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