vendredi 19 janvier 2007

l'étoile de mer

L'autre matin, dans la frange qui nous sépare du sommeil mais qui n'est pas encore le réveil, j'étais une étoile de mer. Mes jambes me semblaient des bras, mon cerveau n'était plus l'organe directeur, le centre de mon être était déplacé aux environs de mon nombril ou de mon sexe.
Mes bras n'étaient pas plus préemptifs que le bas de mon corps, tout le centre de gravité avait migré vers le bassin. J'étais une sorte d'être primitif, le corps primant sur l'intellect. Une formidable érection disait le bien ressenti dans les limbes du sommeil. C'est d'ailleurs une jouissance primaire cette détente matinale du corps. Vous me direz la comparaison est un peu limite, les étoiles de mer ne bandent pas... en tout cas pas le matin au réveil. Il faudrait faire l'expérience dans un lit pour vérifier.

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