Rêver, n'est ce pas aussi se mentir ? tout déni de réalité n'apparait-t-il pas comme un mensonge à soi-même ?
Encore faut-il différencier le rêve produit lors du sommeil paradoxal de la simple rêverie qui arrive en conscience.
L'un constitue un besoin physiologique, au même titre que la respiration, l'autre est guidé par la volonté et se construit en conscience: je rêve qu'une femme m'aime, qui par ailleurs m'ignore, où que je marque un but en coupe du monde de football, alors que je ne pratique jamais ce sport.
Je peux stopper ou prolonger cette rêverie selon mon désir.
Pourtant je sais que celà n'existe pas où ne peux pas exister. C'est un mensonge délibéré que je m'inflige, une tromperie volontaire.
L'esprit se nourrit de fadaises qu'il invente, de jour, comme de nuit.
On dit d'ailleurs : "il ment comme il respire".
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