Dans la série télévisée "House of cards", un homme politique sûr de lui et dévoré d'ambition manoeuvre pour devenir président des Etats-Unis. Les barrières morales s'effrondrent une à une et il va jusqu'au meurtre pour arriver à ses fins. Son épouse n'est pas en reste dans l'incarnation du mal et le stimule pour qu'elle puisse partager la jouissance du pouvoir à tout prix. Le poste présidentiel n'a pour fonction que flatter l'égo partagé du couple, image du Mal absolu.
"Designated Survivor", autre série sur le thème de la présidence US, nous présente un traitement exactement opposé. Le président arrive au pouvoir non par calcul mais par hasard. Son égo est inexistant et il ne pense qu'à son bon peuple. Il doute en permanence de ses capacités. Sa bonté et son honnêté laissent pantois ses collaborateurs et il refuse systématiquement toute compromission : plutôt la chute qu'utiliser pour gouverner des moyens malhonnêtes. Ce président christique inonde le monde de ses décisions providentielles.
Deux présidents virtuels, le Mal d'un côté, le Bien de l'autre. Dans la réalité, le président actuel incarne plutôt la Stupidité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire