" l’économie, c’est l’étude des mécanismes de production, d’échange, et de consommation dans une structure sociale donnée et des interdépendances entre ces mécanismes et cette structure "
Jacques Attali et Marc Guillaume
Ces mécanismes échappent pour une grande part aux volontés des politiques. Chaque entreprise agit un peu comme un robot lequel aurait, telles les lois d'Asimov, quelles règles simples définissant son comportement.
La première c'est certainement : "du profit tu feras", ce n'est pas un jugement que je pose, c'est pour cela qu'une entreprise est crée, c'est pour cela qu'elle existe. Cette règle simple pourra amener la destitution des responsables ou le licenciement d'une partie du personnel ou même sa fermeture.
Une entreprise, bien que gouvernée par des hommes, n'est pas une entité morale. Le bien humain, l'échange ou la création de ressources ne la guident pas.
Elle suit son chemin vers l'horizon, elle se situe au delà du bien ou du mal, sa mécanique interne n'est conçue que pour améliorer le résultat net.
Construction humaine, l'entreprise échappe aux humains.
Les politiques, pourront infléchir le chemin par des réglements, des taxes. Les luttes sociales pourront améliorer le sort des humains employés. Les syndicats pourront tenter de se poser en contrepoids. Mais la logique de constitution et de conservation de cet être économique ne variera pas.
L'épuisement des ressources planétaires ne peut affecter une entreprise que si son profit risque de diminuer. Telle une taupe creusant son tunnel, elle ne cessera que lorsque la terre manquera.
Plus les profits sont grands, plus les enjeux imposent sa survie à tout prix.
La terre peut être vue comme un fourmillement de ces millions de robots économiques, totalement aveugles, se croisant et s'absorbant mutuellement, pillant la planète sous notre regard incrédule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire