Descartes, pour illustrer les illusions des sens, nous donne cet exemple du bâton à moitié plongé dans l'eau qui ne parait plus rectiligne.
Il sert de support à cette conclusion que les sens ne seraient pas fiables puisque transformant la réalité, le bâton réellement restant droit malgré les apparences.
Mais ce qu'un sens affirme, comme la vue, un autre sens peut le confirmer, comme le toucher. Si sur ce bâton je passe la main, je confirme bien qu'il est resté droit.
Si je vois le coucou sortir de l'horloge à 10 heures, non seulement je le vois mais j'entends l'horloge sonner, et je peux également si je suis à proximité le toucher.
La réalité perçue peut être mise à l'épreuve grâce à la multiplicité des sens en éveil.
Nous sens de nouveau nous trompent lorsqu'ils nous font croire qu'une étoile
brille aujourd'hui alors qu'elle est éteinte depuis des lustres. La vision d'étoiles très lointaine par les télescopes modernes permet de savoir ce qui s'est passé il y a des milliers d'années, la lumière de ces événements passés ne nous parvenant qu'avec un grand décalage dans le temps. Les autres sens n'offre aucune aide pour sortir de cette illusion, c'est la science, qui a découvert à quelle vitesse voyageait la lumière, qui nous informe de ce décalage.
Ce que les yeux voient , ce que les oreilles entendent doit être corrigé par l'intelligence. Lire un article ou un livre, écouter l'avis d'un politique, nous expose aux même illusions, nous croyons atteindre la vérité médiatement, sans vérifier, par confiance naturelle ou par paresse. Quand ce que nous lisons s'accorde avec nos préjugés, ou avec notre famille politique, une pente naturelle aspire à le valider d'office. Acquiescer a priori nous évite une difficile analyse en sortie de laquelle nous risquons de diverger, de nous opposer, et de nous retrouver seul. La grégarité agit comme une force qui endort l'esprit.
Comment disait Kant il faut "sortir de l'esprit de minorité" et ne plus absorber l'information comme des enfants.
Ce que les yeux voient , ce que les oreilles entendent doit être corrigé par l'intelligence. Lire un article ou un livre, écouter l'avis d'un politique, nous expose aux même illusions, nous croyons atteindre la vérité médiatement, sans vérifier, par confiance naturelle ou par paresse. Quand ce que nous lisons s'accorde avec nos préjugés, ou avec notre famille politique, une pente naturelle aspire à le valider d'office. Acquiescer a priori nous évite une difficile analyse en sortie de laquelle nous risquons de diverger, de nous opposer, et de nous retrouver seul. La grégarité agit comme une force qui endort l'esprit.
Comment disait Kant il faut "sortir de l'esprit de minorité" et ne plus absorber l'information comme des enfants.
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